jeudi 1 novembre 2007

Le "sorcier blanc", colonialiste moderne

Quel est le point commun entre la sélection de la Côte d'Ivoire, celle du Sénégal, de l'Afrique du Sud ou encore celle du Bénin?

A leur tête un sélectionneur...étranger, blanc de surcroit.
Parmi eux, citons Bruno Metsu, Patrice Neveu, Ulrich Stielike , Henri Kasperzak, Claude Leroy, Philippe Troussier, Carlos Parreira...la liste est longue arrêtez moi.
Elle pose un problème évident qu'il convient de souligner.

Les entraîneurs africains seraient-ils mentalement, tactiquement, techniquement sous développés à tel point qu'on fasse appel à des "Sorciers blancs" pour mener aux destinés de nombreuses équipes nationales africaines?
Pourtant, a priori, ils suivent les mêmes formations sanctionnées par les mêmes diplômes pour officier à un niveau international.
Il serait temps que les présidents de fédérations, devrais-je dire les présidents tout court pour certains pays, donnent leur chance à des hommes compétents issus du cru pour qu'ils puissent faire leur preuve. Après, les résultats parleront ou pas en leur faveur.

Mais n'est ce pas Martial Yéo qui a écrit les premières lignes, et les plus belles à ce jour, du palmarès des Eléphants de Côte d'Ivoire en s'adjugeant la CAN en 1992?
Un colonialisme moderne demeure, le foot en est l'illustration.

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