jeudi 1 novembre 2007

Le "sorcier blanc", colonialiste moderne

Quel est le point commun entre la sélection de la Côte d'Ivoire, celle du Sénégal, de l'Afrique du Sud ou encore celle du Bénin?

A leur tête un sélectionneur...étranger, blanc de surcroit.
Parmi eux, citons Bruno Metsu, Patrice Neveu, Ulrich Stielike , Henri Kasperzak, Claude Leroy, Philippe Troussier, Carlos Parreira...la liste est longue arrêtez moi.
Elle pose un problème évident qu'il convient de souligner.

Les entraîneurs africains seraient-ils mentalement, tactiquement, techniquement sous développés à tel point qu'on fasse appel à des "Sorciers blancs" pour mener aux destinés de nombreuses équipes nationales africaines?
Pourtant, a priori, ils suivent les mêmes formations sanctionnées par les mêmes diplômes pour officier à un niveau international.
Il serait temps que les présidents de fédérations, devrais-je dire les présidents tout court pour certains pays, donnent leur chance à des hommes compétents issus du cru pour qu'ils puissent faire leur preuve. Après, les résultats parleront ou pas en leur faveur.

Mais n'est ce pas Martial Yéo qui a écrit les premières lignes, et les plus belles à ce jour, du palmarès des Eléphants de Côte d'Ivoire en s'adjugeant la CAN en 1992?
Un colonialisme moderne demeure, le foot en est l'illustration.

mercredi 31 octobre 2007

Brésil 2014, seul au monde

Brésil, terre de football par excellence. Personne n'en doute. En 2014 et à la seule surprise...de Jeanine, 110 ans, qui croyait qu'on annonçait la ville hôte de JO 2012, le pays des Ronaldo, Kaka et consorts organisera la Coupe du Monde.


Jusque là rien d'étonnant. M'enfin, qu'on mette en scène une cérémonie d'attribution alors même que seul ce pays s'était porté candidat parmi ceux de l'Amérique du Sud, il faut croire que la FIFA prend son monde petit monde du football pour des cons.
Il n'est pourtant par l'heure de célébrer le carnaval de
Rio que je sache. Non, c'est littéralement une mascarade médiatisée à la sauce suisse, cuisinée par le businessman Sepp Blatter.

Quelle tonalité et quelle légitimité peut-on accorder alors à cette pseudo victoire
brésilienne. Aucune. Le Brésil sera hôte de la planète football en 2014 uniquement parce que la pays du président Lula attend l'heureuse nouvelle depuis 1950, date à laquelle son pays à organisé pour la première et dernière fois de son histoire un tél évènement. Quelle gageure...

Concevons l'annonce comme un cadeau d'excuse pour réparer un oubli. La maternelle
FIFA venant au chevet de son aîné malade de voir les jeunes profiter du gâteau à coup d'euros et de dollars.
Oui mais voilà, qui payera la note pour la rénovation des quatorze stades, notamment du mythique
Maracana de Rio. Soit la bagatelle de 800 millions d'euros, tout de même. A priori, l'état n'est pas en reste et prévoit 3.3 milliards de dollars de budget.

Quid alors des Bidonvilles et ses habitants qui attendent depuis longtemps qu'on leur alloue quelques deniers
Ah! mais j'oubliais, le Brésil c'est le berceau du football champagne. Ils se berceront donc au rythme du ballon, verseront quelques bouteilles dans des coupes pendant un mois..
Et après?